Les Food Swap'ers
Une sorte d'échangisme culinaire...
Aujourd'hui je vous parle de ce concept que j'ai découvert il y a peu. Pratiqué depuis longtemps aux états unis, le food swapping débarque en France et, oh chance, son premier point d’atterrissage est à Toulouse !
Comment sauver nos éleveurs (et un peu la planète)
Un peu comme un super héro avec une cape et un verre de vin rouge (plus glam' qu'un saucisson)
Shopping bio : Supersec et croquants au sésame
Des champignons, algues, infusions, fruits et autres plaisirs sucrés... ben... supers secs.
Il y a quelques jours Hélène du blog Keskonmangemaman ? partageait un lien pour recevoir des échantillons de la gamme Supersec. Je ne connaissais pas du tout, mais vu que je suis curieuse et jamais contre boulotter des nouveaux machins, je me suis dis Bingo ! (expression non assumée en public). De toute façon c'est bio, ça ne peut pas être trop mauvais pour la santé (si on part du principe que la belladone par exemple, même bio, on en fait pas de la tisane). J'ai donc jeté mon dévolu sur "le croquant de sésame".
Et si toi aussi tu veux goûter leurs produits, tu peux aller ici sur leur site demander un échantillon.
Je l'ai reçu assez rapidement et voici mon verdict !
Mikado maison (battle food #37)
La petite faiblesse qui perdra vos hanches...
Spleen ferroviaire et tout-fout-l'camp-ma-pauvre-germaine
Quelque part, dans un train parti beaucoup trop tôt et qui arrivera forcement trop tard, je regarde par la fenêtre le paysage qui défile. La brume s'étire dans les buissons, deux silhouettes s'y dessinent, accompagnées d'un chien. Je ne savais pas que les chasseurs avaient le droit d'être si proches des voies.
Le décor se déroule, or et roux, la brume semble déchirer ses voiles en s'accrochant à la végétation. Dans mes bras ma fille dort.
Dans les champs un engin que je ne saurais identifier apparaît. Un paysan déverse sur ses terres ses produits chimiques habituels. Et je ne peux pas m'empêcher de me trouver ça profondément triste. De me demander comment on en est arrivé là. Comment ces hommes dont la plus grande richesse est leur terre l'empoisonnent volontairement. Comment ces fruits et légumes parfaits et toxiques finissent dans nos sacs en plastique. Comment le monde ne se révolte pas devant les multinationales qui détruisent notre seul habitat. S'il devait n'y avoir qu'un combat il me semble que ce devrait être celui là. Sauver la seule planète qu'on ai. Les rues devraient être noires de monde. Mais bon, nous avons une sélection de 10 fruits et légumes à moins d'1 euro. Et nous continuons à étouffer notre poule aux œufs d'or dans l'espoir de pouvoir gratter quelques paillettes.