Euh... Et la révolution ?

 

 

 

 

Microbes et ras la cahuette. 

Depuis ce week end je suis malade. Le genre de maladie où tu ne peux pas faire grand chose à part agoniser dans ton lit/canap' en attendant que ton système immunitaire rentre de rtt et fasse en fin son boulot. Du coup, je traine sur facebook (bouuuh), les sites d'informations, les blogs que j'aime bien, la télé un chouilla (rebouuuuh). Et je ne sais pas si c'est les microbes, ou l'overdose de (mauvaises) nouvelles de la planète, mais je pousse mon coup de gueule du moment (et je sors la boite à gros mots).

 

Il est où notre esprit critique ? Notre esprit d'analyse ? Notre mauvais caractère ? Tout fout l'camp ma pauvre Lucette, tout le monde le sait, tout le monde s'offusque et tout continue toujours pareil. 

Ah non, on partage l'information sur facebook, alors on à l'impression d'avoir participé au combat.

 

Ça nous permet de pleurer sur le sort des enfants exploités dans le textile au Bangladesh sans se demander d'où vient la petite robe qu'on a trouvé à moins de 20 euros. On s'insurge contre le massacre des grands singes et la destruction de la forêt amazonienne en mangeant de la pâte à tartiner à l'huile de palme, sur une tartine à l'huile de palme puis on ira se laver les mains avec un savon à l'huile de palme. On s'offusque des conditions d'abattages des animaux tout en avalant du poulet trouvé à moins de 3euros le kilos.

On avale toujours plus de produits industrialisés, mais ça va plus vite. On prend sa voiture pour de petits trajets, mais ça va plus vite. On prend du jetable, parce que ça aussi ça va plus vite. Comme ça un jour on finira peut être malades, obèses, sur un énorme tas d'ordure mais avec pleins de temps pour se soigner.

 

Alors à un moment, merde, zut, chier ! (ding la boite à gros mots). On agit comme s'il y avait un plan B, comme si au bout de cette planète là on pouvait relancer une nouvelle partie et tout recommencer du début. Comme si, de toute façon, c'est comme ça, y a plus rien à faire. Mais à quel moment les gens sont devenus aussi mous du genoux ? (expression tellement pourrie qu'elle pourrait rapporter un euro de plus dans la boite à gros mots). Je rêve du jour où les gens comprendront que ce sont eux les rois, tous couronnés de leurs cartes bleus (ou gold pour les empereurs). 

Où on retrouvera assez d'amour propre pour que quand on nous sert de la merde (ding) dans un joli emballage, on se vexe au lieu de l'acheter. Et quand une marque de poulet nous montre des poules chantantes et dansantes pour vendre leurs filets, on leur demande d’arrêter de nous prendre pour des cons (ding). 

Je croise les doigts pour qu'un jour les gens sortent leur cape de super-héros métaphorique et se disent que maintenant ça suffit les conneries (ding). Qu'on arrête de remplir nos poubelles comme s'il y avait un trou magique où tout faire disparaître, de consommer à tord et à travers juste parce qu'on peut le faire, de gâcher de l'énergie juste parce qu'elle est accessible. On pourrait alors être une méga compagnie de l'anneau et faire une révolution nécessaire mais calme et plutôt sympa. Si possible avant que les océans soient vides de poissons et pleins de plastiques ou qu'un deuxième nez nous pousse dans le dos.

Et je m'arrête là parce que cet article va finir par me ruiner (et remplir ma boite). 

Et comme toujours, si vous voulez rester au courant de mes petites aventures, rendez vous sur la page facebook du blog ça me fera plaisir ;) ou laissez nous votre mail !

Écrire commentaire

Commentaires: 2
  • #1

    Amy | Foodetcaetera (jeudi, 17 mars 2016 21:49)

    Je valide le coup de gueule, tant pis pour la boite à gros mots! J'ajouterai volontiers l'incohérence des gens, qui s’époumonent contre la fourrure en s'enfilant des burgers au poulet dont la garniture n'a jamais vu la lumière du jour avant d'être broyée vivante ou ceux qui te parlent de partir faire de l'humanitaire pour les enfants en Asie alors même qu'ils essayent des tops à $5 chez une grande marque suédoise aux initiales dont je tairai le nom. La. Blague.

  • #2

    Aramina (jeudi, 17 mars 2016 23:45)

    Mais oui ! :(
    On dit le français raleur... C'est bien ! Mais si après avoir râlé tout l'hiver il pouvait bouder maintenant...
    Il achèterait moins de connerie et les grandes marques s'adapteraient !